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Qui suis-je?
Né le 2 octobre 1957 de parents Arméniens, j’aurais mis
soixante ans avant de découvrir mon métier de prédilection :
Cordonnier réparateur et créateur à Nice. J’ouvre ce magasin au matin
du 3 octobre 2019, le lendemain de mon anniversaire.
L’automne est la saison de mes rendez-vous avec la vie.
L’automne 1982 fut la saison de mon retour dans l’entreprise
familiale de podo-orthésie, où durant plus de trente ans j’ai
confectionné des chaussures et semelles orthopédiques. Ce
métier qui me chaussait mal, mais que j’ai tout de même
endossé à l’image de mon tablier d’apprenti, d’ouvrier puis de
d’ouvrier qualifié, m’aura permis de « faire quelque chose »
comme disait ma mère, couturière de l’entreprise au côté de
mon père et patron, « docteur des pieds malades » comme
l’appelaient les clients admiratifs.
Je n’ai jamais été « mon père » ; et je suis aujourd’hui « moi »,
ce qui représente l’essentiel à mes yeux.
Si bon gré malgré, j’ai appris mon métier de fabricant de
chaussures et semelles orthopédiques, et ce durant trente ans,
il fallut hélas au cours de l’hiver de l’année 2016, le décès de
mon père et éminent patron de son entreprise, pour me voir
obligé de fermer ce magasin, dont les murs pourraient écrire
tremblants, la folie de mon comportement réfractaire qui frôla
l’autodestruction.
Je n’ai rien oublié…et je n’ai jamais accepté de passer
l’Agrément afin de prendre la suite de l’affaire, pour des causes
et raisons inexplicables ici. Un mot suffira : une femme…
En souvenir de la famille perdue et telle une rédemption tardive
et inutile, c’est encore au cours de l’automne, en octobre 2018
que j’entrepris de préparer l’examen de la Validation des Acquis
de l’Expérience. Il mena un an plus tard à Arcueil, devant le jury
composé de professionnels et médecins réunis.
Je dois à leur refus de m’accorder le Brevet de Technicien
Supérieur, d’avoir à 60 ans, enfin, trouvé ma voie et mon vrai
métier : cordonnier réparateur et créateur.
J’ai réappris ce métier sur le tas, face à des clients me
demandant si je pouvais…j’ai pu ! et je peux encore et toujours.
Merci à ma mère couturière, merci à mon père Docteur des
pieds, merci à l’Arménie, merci à la musique, merci à la danse,
merci au rock, et merci à moi, Jean-Marc GUDÉNIAN.
L'esprit
Je travaille et œuvre seul, en « self made man », non par
plaisir, encore que, mais par obligation. Beaucoup de ce que j’ai
refusé d’apprendre au côté de mon père, il m’a échu telle une
pénitence, de me le réapprendre.
Je suis libre et je m’accorde toutes les libertés, surtout
aujourd’hui à 66 ans que je compare à la chanson « Route
66 ». Ce n’est pas l’argent qui domine, mais c’est moi ! ce n’est
pas le temps qui compte, mais le luxe de le laisser passer pour
par exemple « perdre une demi-heure avec un client », ce n’est
pas que le travail qui prime, mais une de mes guitares ici au
magasin et qui musicalise ma présence à la boutique, etc.
Je travaille et œuvre pour le client autant que pour moi, cela
signifie que les deux doivent être contents du résultat et du prix
demandé.
Et parce que je fus un hippie dès l’âge de 17 ans, et que je que
je demeure un rocker pour l’éternité, le perfecto noir que je
porte presque jour et nuit, et dès mon réveil, au travail et
jusqu’au soir, représente le chant du cuir de ma vie. Mes
couleurs sont arméniennes et rock : rouge-bleu-orange et noir !
J’ai opté, à présent, pour le positionnement commercial de
création de chaussures rock hippie, chaussant parfaitement
mon style d’existence, de pensée, d’esprit, de cœur, d’amour et
de passion.
Et, parce que je n’ai plus le temps ni l’envie de faire et réaliser
ce qui ne me plaît pas ; je fais et réalise uniquement ce qui me
plaît.
"Long Live" à mes prochaines créations de chaussures rock
hippie…
Quelques conseils
Il est essentiel de surveiller régulièrement l'état de vos chaussures pour éviter qu'elles ne se détériorent au point de devenir presque irrécupérables. En prêtant attention à l'usure de la semelle, aux éventuelles déchirures du cuir, ou à la déformation de la chaussure, je pourrai intervenir à temps pour effectuer des réparations. Cela vous permet non seulement de prolonger la durée de vie de vos chaussures, mais aussi de maintenir leur apparence et leur confort. Jean-Marc votre cordonnier spécialisé à Nice.
Jean-Marc Gudénian, cordonnier à Nice :
Cirez régulièrement vos chaussures. Après application, ne les brossez pas immédiatement, mais laissez le cirage reposer une nuit dans les grains du cuir. Le matin, en les brossant et lustrant, vos chaussures brilleront encore plus intensément.